Les accidents du travail représentent un vrai danger à la fois pour les employés et les dirigeants. Depuis quelques années, le nombre d’accidents du travail n’a cessé d’augmenter. Reconsidérer les méthodes de prévention des accidents du travail auprès des entreprises reste donc essentiel.

Des formations innovantes pour lutter contre les accidents du travail

Les employeurs sont contraints de mettre en place des systèmes de secours adaptés afin de prendre en charge un salarié victime d’un éventuel accident du travail. La prise en charge d’un état pathologique ainsi que d’une détresse médicale se veut également essentielle.

Ainsi, l’organisation des méthodes de premiers secours implique surtout la mise à disposition de moyens humains. Les entreprises peuvent notamment avoir recours à des formations très innovantes comme celles proposées par Core-Prev notamment, afin d’initier et former les employés au secourisme. À travers ces formations, le personnel sera apte à pratiquer des gestes et secours d’urgence lorsque cela s’avère nécessaire.

De plus, grâce à ces formations, les salariés pourront découvrir des méthodes très efficaces visant notamment à réduire les troubles musculo-squelettiques. Il s’agit notamment des étirements, des échauffements et mouvements du corps. Tout cela vise à réduire les maladies professionnelles et les accidents du travail.

Les méthodes de prévention concernent notamment :

  • la rédaction de consignes écrites décrivant la CAT ou conduite à tenir en cas d’accident ou en cas d’urgence. Celles-ci doivent être portées à la connaissance de tous les employés,
  • l’installation d’un dispositif d’alerte efficace,
  • la mise à disposition d’équipements de premier secours.

Aussi, la formation du personnel au secourisme représente une composante des dispositifs de prévention et de lutte contre les accidents du travail. En sus, le médecin du travail doit s’associer aux mesures de premiers secours.

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Accidents du travail : l’importance d’une formation de sauveteur secouriste

Mettre en oeuvre les formations de premiers secours destinées aux employés se fait à l’issue de l’évaluation des risques dans l’entreprise. Cela doit considérer également la taille de l’établissement, les acteurs présents tels que le service de santé autonome et les infirmières du travail, ainsi que de la situation géographique du local.

L’employeur est donc contraint d’évaluer la nécessité de désigner ou non des salariés à former pour dispenser les soins de premiers secours en cas d’urgence. Toutefois, selon le Code du travail, la présence d’un sauveteur secouriste dans les ateliers de travaux représentant un danger est essentielle. Il s’agit notamment des chantiers du BTP. Toutefois, la nature de la formation à dispenser pour ces salariés n’est pas précisée dans le Code du travail.

En revanche, selon les recommandations de la branche AT/MP, la présence d’un sauveteur secouriste du travail ou SST reste exigée par le Code la Sécurité sociale. Il s’agit entre autres de contraindre les entreprises à tenir un registre de déclaration d’accident du travail bénin. Ainsi, l’entreprise déclare également les accidents du travail qui n’entraînent ni soins médicaux ni arrêts de travail.

Registre d’accidents bénins, comment ça marche ?

La Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail ou Carsat autorise parfois les employeurs à remplacer la déclaration d’accidents du travail dans le registre ouvert. Il s’agit notamment du registre d’accidents du travail bénins. La tenue de ce document est régie par certains éléments, dont :

  • la présence d’un médecin, d’un infirmier ou d’un pharmacien diplômé d’État,
  • la présence d’une personne en charge de sécurité et d’hygiène d’entreprise disposant d’un diplôme national de secouriste et d’un diplôme de SST venant des CARSAT ou de l’INRS,
  • la présence d’un poste de secours d’urgence,
  • le respect des dispositions stipulées dans le Code du travail relatives à la CHSCT ou Comité d’hygiène de sécurité et de conditions de travail ou du CSE ou comité social et économique, par l’employeur.

Réduire les risques d’accidents du travail : actions à mettre en place par l’entreprise

Les entreprises doivent mettre en place certaines actions afin de réduire les risques d’accidents du travail. Il faut noter que l’employeur risque de voir sa responsabilité civile engagée en cas d’accident du travail. Dans le pire des cas, il risque une sanction pénale.

Aussi, les différentes formations de secouristes reconnues doivent s’axer sur le monde du travail selon le Code du travail. Ainsi, les formations SST servent deux objectifs, notamment :

  • la maîtrise de la conduite à tenir en cas d’accident du travail ainsi que celle des gestes de premiers secours,
  • la participation à l’élaboration des actions de prévention.

Les formations de SST visent également à s’insérer dans les démarches globales de prévention des risques au travail. Les entreprises doivent en effet mettre celles-ci à l’oeuvre. Au-delà de son rôle de secouriste SST, le salarié formé est surtout considéré comme acteur de prévention des risques de l’entreprise.

Ainsi, la branche assurance maladie et risques professionnels privilégie et recommande les formations SST.

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Les dispositifs de formations aux premiers secours

Afin de dispenser les premiers soins dans les règles de l’art, il existe de nombreuses formations pour les secours d’urgence. Il s’agit notamment de :

  • l’unité d’enseignement PSC1 ou Prévention et secours civique de niveau 1. Celle-ci vise à dispenser les connaissances des premiers gestes de secours. Cette formation dure au minimum 7 heures. Les organismes publics habilités ainsi que les associations départementales de sécurité civile la dispensent,
  • l’AFGSU ou attestation de formation aux gestes et soins d’urgence. Elle est réservée aux personnes travaillant dans les structures médico-sociales ainsi que les établissements de santé. Cette formation apporte des connaissances spécifiques des soins d’urgence à pratiquer ainsi que des compétences de gestion des risques sanitaires, chimiques et biologiques,
  • la formation de sensibilisation aux GQS ou gestes qui sauvent. Celle-ci vise à transformer les citoyens en de véritables acteurs de la chaîne de secours en leur enseignant les gestes d’urgence. Cette initiation dure environ deux heures.

Pour autant, toutes ces formations n’intègrent pas la dimension professionnelle. Elles ne garantissent pas non plus les risques éventuels dans l’entreprise. Ainsi, la branche ATMP recommande le SST ou secourisme du travail ainsi que la formation au sauvetage.

Celles-ci se révèlent cohérentes avec les démarches de prévention des risques dans les établissements professionnels. À l’issue de ces formations, on délivre un certificat de secourisme du travail. Cette formation dure minimum 14 heures.