Le bilan sur le e-commerce français de 2018 est tombé ! Ce secteur a généré 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires en seulement une année. Effectivement, si l’on se base sur les statistiques de 2017, les ventes en ligne ont continué de progresser un an plus tard. Du moins, c’est ce que dévoilent les chiffres et les stats sur le e-commerce en France en 2018, dressés par la FEVAD ou la Fédération E-commerce des Ventes À Distance.
Une hausse de 13,4% des ventes en 2018 :
L’étude menée par la FEVAD se base sur les informations récoltées auprès des principaux sites marchands et le volume de transactions réalisées par les principales entreprises prestataires de paiement. Selon les résultats obtenus, les acheteurs en ligne français ont dépensé à peu près 92,6 milliards d’euros sur internet en seulement une année. Ce qui représente une augmentation de 13,4% des ventes comparées à celles de 2017.
Ces chiffres, semblent prometteurs. Ils sont, pourtant, largement en-dessous des prévisions pour l’année 2018. Pour cause, les ventes enregistrées sur le mois de décembre ont baissé à cause des mouvements des Gilets Jaunes. L’augmentation des ventes durant cette période n’est que de 8%, contre 16% en mois d’octobre et 14% en mois de novembre. L’impact s’est fait sentir sur le chiffre d’affaires annuel du e-commerce car la perte est estimée à environ 600 millions d’euros.
Accroissement du taux de transactions malgré un panier en baisse :
Au niveau du taux de transactions, les chiffres annoncent également un net accroissement malgré les nombreuses circonstances qui continuent de faire baisser le taux de conversion. À savoir, le comportement d’achat des consommateurs qui change au fil des années, l’abandon des paniers, etc.
Selon la FEVAD, le panier moyen en 2018 s’élève à 60 euros, contre 65 euros en 2017. On enregistre donc une baisse de 5 euros. Heureusement, cette perte est amortie par la création de nouveaux sites e-commerce qui sont en 2018, au nombre de 21 800. Ceci favorise aussi l’augmentation de la fréquence d’achat des consommateurs qui contribue largement à compenser les chiffres d’affaires perdus. Ainsi, malgré les contextes, le nombre de transactions ne cesse de croître si bien qu’on enregistre plus de 1,5 milliard de commandes en ligne en 2018, soit 20,7% de plus qu’en 2017.
Un accroissement stable des ventes chez les sites leaders :
Bonne nouvelle, la dynamique des ventes en ligne s’est maintenue chez les sites e-commerce leaders en 2018. La FEVAD a enregistré une hausse de 7% des ventes en cette année. Bien que les résultats soient en dessous de ceux de 2017, ils sont loin d’être catastrophiques. Ils s’expliquent, d’ailleurs, par les nombreuses circonstances qui n’ont pas été favorables aux ventes de produits BtoC comme la baisse de consommation des ménages, la crise des Gilets Jaunes, etc.
Vers une augmentation du rythme d’achat sur mobile :
Les consommateurs français sont de plus en plus nombreux à utiliser leur smartphone ou leur tablette pour effectuer leurs achats sur internet. Ce nouveau mode de consommation promet un bel avenir à l’achat sur mobile qui, en 2018, connaît une hausse de 22% en seulement un an. D’après l’indice iPM qui mesure le volume des ventes réalisées sur le Market place, ce rythme est, d’ailleurs, supposé progresser au fil des années car il affiche déjà une hausse de 16% de plus comparé à 2017. Pour les marchands membres à l’iPM, ces ventes représentent environ 30% de leur volume d’affaire annuel.
Les prévisions concernant les chiffres d’affaires 2019 :
D’après les chiffres et les statistiques dressés par la FEVAD sur le commerce électronique en 2018, l’année a été plus que bénéfique pour ce secteur malgré les nombreux contextes sociaux et économiques survenus durant cette période. En effet, le chiffre d’affaire annuel attendu, c’est-à-dire les 90 milliards d’euros, a été atteint. Il prouve que la vente en ligne et l’achat en ligne arrivent bel et bien à surmonter tous les obstacles en maintenant leur croissance à leur meilleur niveau. Ceci nous porte à croire que les prévisions pour 2019 sont aussi prometteuses, malgré l’impact de la baisse de consommation des ménages. Ainsi, nous espérons franchir le cap des 100 milliards d’ici décembre.
