Pour la réalisation d’un projet, plusieurs options existent pour trouver le financement. La solution la plus répandue est celle du prêt bancaire. Cependant, obtenir un crédit à la banque nécessite le respect de certaines conditions, ce qui ne convient pas toujours à tous les profils d’emprunteurs. Heureusement, il existe un moyen de financer un projet de petite envergure : c’est le microcrédit. De quoi s’agit-il ? Quelles sont les conditions d’obtention de ce crédit ? Explications…

Qu’est-ce que le microcrédit et comment fonctionne-t-il ?

Le microcrédit est une solution de financement destiné aux personnes ne pouvant pas recevoir un crédit classique. Il s’agit de la meilleure alternative pour les personnes exclues du système bancaire et qui ont besoin de financer un projet personnel.

En général, un microcrédit est un prêt de petit montant (entre 300 et 5 000 euros). Si le microcrédit sert au financement de la création d’une entreprise, le montant peut aller jusqu’à 25 000 euros. Pour la petite histoire, le microcrédit a été popularisé en Asie par la Grameen Bank et est arrivé en France sous la forme de mini-prêts professionnels vers la fin des années 1980. À l’origine, ce produit était uniquement destiné aux sociétés à très faibles revenus qui voulaient créer et développer leur propre société.

Ce type de crédit fonctionne exactement comme un prêt classique. Le demandeur doit donc faire sa demande auprès d’une banque en ligne telle que https://www.credits.fr ou d’un réseau d’accompagnement social qui l’aidera à constituer son dossier.

Le remboursement du microcrédit se fait mensuellement et génère des intérêts qui sont reversés au prêteur. Le taux d’intérêt de ce produit bancaire est généralement compris entre 1 et 4,5 %. De plus, la durée de remboursement varie généralement entre 6 mois et 4 ans.

microcrédit

Quelles sont les conditions et restrictions liées à un microcrédit ?

Sur le territoire français, le microprêt s’adresse principalement aux personnes qui sont exclues du système bancaire. Elle est donc destinée aux personnes en situation de précarité financière telles que :

  • les travailleurs précaires,
  • les chômeurs,
  • les personnes âgées,
  • les étudiants,
  • les citoyens bénéficiant des minima sociaux (AAH, aides RSA, etc.),
  • les personnes en situation de handicap.

Les sociétés en création, en activité ou en développement, peuvent aussi en bénéficier en cas de soucis de trésorerie. Cependant, elles doivent forcément s’adresser à une structure d’accompagnement social avant de faire une demande.

Cette solution de financement peut être également employée par les personnes qui ne touchent pas d’aides sociales comme le RSA à cause de leurs revenus élevés selon l’administration, mais qui ne peuvent pas prétendre aux prêts bancaires parce que leurs revenus sont considérés comme trop faibles par les banques. Les restrictions liées au microcrédit dépendent essentiellement du profil de l’emprunteur. Un microcrédit ne vous sera pas accordé si vous êtes fiché Banque de France ou si vous avez des prêts à rembourser en cours.

Comment faire une demande, et à qui ?

Pour faire une demande de microcrédit, vous devez d’abord vous adresser à un réseau d’accompagnement social. En France, il existe beaucoup d’associations spécialisées dans le domaine. Vous pouvez donc vous tourner vers l’ADIE (l’association pour le droit et l’initiative économique), les Restos du cœur, l’Institut de Microfinance Créa-Sol, le Secours Catholique, etc. Il suffit de choisir l’organisme social dont les services correspondent à ce que vous recherchez.

Cet organisme vous aidera à constituer votre dossier de demande. Ensuite, il se chargera de présenter votre projet à un organisme bancaire agréé par le FCS (Fonds de Cohésion Sociale). La banque analysera le dossier et vous donnera une réponse. Si elle est favorable, la banque vous fera signer un contrat qui vous renseignera sur les modalités du crédit et la durée de remboursement.

Comme pour un crédit classique, vous avez le droit de revenir sur votre engagement dans un délai de 14 jours après la signature du contrat. Si vous décidez de vous rétracter, vous devez adresser un courrier à la banque qui vous a accordé le microprêt. Par ailleurs, vous pouvez également faire votre demande auprès d’une plateforme de microcrédits solidaires en ligne. Vous pourrez y trouver des prêts avec ou sans intérêts.

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Quels sont les avantages d’un microcrédit ?

Le principal avantage d’un microcrédit est qu’il vous permet d’obtenir une somme d’argent pour concrétiser un projet même si vous ne répondez pas aux conditions requises par les banques. Vous pouvez donc bénéficier d’un :

  • microcrédit personnel ou social : ce financement peut servir à payer une formation, des équipements de travail, concrétiser un projet personnel ou payer des soins de santé qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale,
  • microcrédit professionnel : cette somme peut être utilisée pour le financement de la création, du rachat ou du renforcement d’une entreprise,
  • microprêt personnel : en général, il est question d’un petit montant pouvant être utilisé pour le projet de votre choix, qu’il soit professionnel ou personnel.

Le microcrédit peut donc vous servir à acheter des équipements pour la maison, un téléphone, des accessoires de voiture, etc.

Comment rembourser votre microcrédit ?

Comme mentionné ci-dessus, le remboursement d’un microcrédit se fait par paiement de mensualités. Elles peuvent s’étaler sur une période allant de 6 mois à 4 ans, voire 5 ans pour le remboursement des fonds. Les mensualités sont prélevées des revenus fixes que vous percevez chaque mois, qu’il s’agisse des allocations, du RSA ou d’un salaire.

Afin de s’assurer de la capacité de remboursement du demandeur, quelle que soit la nature de son projet, les banques exigent certains documents :

  • son ouverture de droit à Pôle Emploi ou ses 3 derniers bulletins de salaire,
  • le dernier avis de droit à prestation de la CAF,
  • le dernier avis d’imposition ou de non-imposition,
  • les 3 derniers relevés de compte bancaire du demandeur ou la dernière quittance de loyer.

Tous ces documents permettent à l’organisme bancaire de garantir la solvabilité du demandeur. Les fournir augmentera donc vos chances d’obtenir le microcrédit dont vous avez besoin.